Retour sur la question du moment, est-il bon pour la santé de faire un jeûne intermittent ?
Personnellement je préfère l'appellation Time Restricted Eating (TRE). Pour répondre à la question, il faut savoir qu'il y a énormément d'études sur l'intérêt de la restriction du temps passé à manger. Premier intérêt, c'est le fait de diminuer le taux d'insuline ( on a déjà abordé le problème lié à une insulinémie trop élevée ) mais il permet également de réguler l'homéostasie de notre corps en équilibrant notre système hormonal.
De plus cela a un impact sur notre santé globale et la longévité grâce à ce qu'on appelle l'autophagie ( qui permet à nos cellules de se détoxifier et de se réparer).
Le TRE a des effets positifs sur de nombreuses pathologies dont le diabète de type 2, les maladies inflammatoires, les maladies cardiovasculaires, les maladies auto-immunes et le cancer. Par exemple, une étude publiée dans JAMA Oncology en 2016 a montré qu'un jeûne nocturne d'au moins 13 heures diminue le risque de récidive chez les femmes atteintes d'un cancer du sein
Alors en pratique on fait comment ?
Rappelez-vous qu'il est intéressant de laisser notre système digestif 12 heures au repos pour que le CMM fasse suffisamment de cycles de "nettoyage". Donc si on laisse 3 ou 4 heures de digestion après le dîner, ça donne environ 16h de jeûne. Ainsi si on arrête de manger à 20 heures, on mangera le lendemain à 13 heures.
Si vous avez l'habitude de petit déjeuner il peut être difficile au début de sauter ce repas. Du coup il peut être intéressant d'y aller crescendo, 1 jour par semaine, puis quand c'est confortable augmenter le nombre de matins sans petit déjeuner .
On n'est pas obligé de le faire tous les jours, mais plus on le fait, plus notre intestin sera heureux